Esport Experience

Les rideaux sont tirés sur le Palais des Congrès de Tunis qui a abrité, les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019, la deuxième édition régulière du tournoi panafricain Orange Esport Experience. Au terme de parties très disputées sur les jeux de combat Street Fighter V, de course automobile Asphalt 9 et de eFootball PES2020, les résultats font remarquer qu’aucun tenant du titre n’a été en mesure de garder son trophée. Un changement de témoins a ainsi été opéré sur les différents jeux, ce qui renseigne naturellement de la vitalité du eSport dans le continent avec des compétiteurs de plus en plus aguerris. Le Maroc, qui place ses trois candidats sur les podiums de tous les jeux s’en tire haut la main, suivi du Cameroun qui place ses deux candidats sur les podiums d’Asphalt 9 et de SFV. Invité de la grande finale panafricaine, l’Algérie fait une belle entrée en s’octroyant la première place du SFV, autant que Madagascar en a fait avec le tournoi eFootball PES2020. La Côte d’Ivoire et le Sénégal sauvent la face de l’Afrique de l’Ouest avec deux accessits : une 2e place en PES2020 pour l’Ivoirien Xherdan et une troisième place en Asphalt 9 pour le Sénégalais Babacar Dramé. Les vainqueurs de chaque jeu remportent chacun un chèque de 3500 euros, les finalistes malheureux rentrent avec un chèque de 1000 euros chacun et enfin, les joueurs classés 3e sont consolés avec un chèque de 500 euros chacun. ASPHALT 9 1er : Zibghtracker (Maroc) 2e : Emmanuel_Weaver (Cameroun) 3e : Babacar7 (Sénégal) eFOOTBALL PES2020 1er : Rayan (Madagascar) 2e : Xherdan (Côte d’Ivoire) 3e : Sparta_996 (Maroc) Street Fighter V 1er : Kxgenocide (Algérie) 2e : Darksword1 (Maroc) 3e : HSN (Cameroun)

Il ne pouvait y avoir plus joli vainqueur ! Le Malgache Rayan, 19 ans, plus jeune candidat inscrit à la deuxième édition du tournoi Orange Esport Experience, a rejoint la capitale tunisienne en provenance d’Antananarivo après un très long périple qui l’aura fait galérer entre les aéroports de Nairobi (Kenya) et de Doha (Qatar). Plus de 30 heures de vol, de stress, de sommeil dans les halls des aéroports, quelques difficultés administratives finalement gérées par les équipes d’Orange et voilà le jeune au visage d’ange qui débarque dans la salle comble du Palais des Congrès pour faire ce qu’il sait faire le mieux : jouer. Moins d’une demi-journée après son calvaire, le voilà déjà concentré, manette aux mains, prêt à marcher sur ses pauvres adversaires. La petite machine est lancée timidement quand il s’offre, tour à tour, le Sénégalais TheBrain (2-0) et le Camerounais Hermann (2-1). Mais, pendant qu’on s’y attend le moins, Rayan n’est pas au bout de ses peines. Sans doute tenaillé par la fatigue du voyage associée au stress de la compétition, il est pris d’un malaise et de crampes d’estomac. La solidarité agissante au sein de toutes les délégations se mettra en œuvre pour le soulager. Mal en point, il est tout de même rapidement pris en charge par les services de secours, avant d’aller trouver un repos du guerrier pour se préparer au lendemain de sacre. Le dimanche, comme dopé par la galère de la veille, Rayan étouffe ses adversaires un à un. Il balaie d’abord le Burkinabé Batiou Junior, puis écarte de son chemin le Tunisien Cesar avant de filer en finale où, au terme d’un duel des plus haletants - mené au score jusqu'à la 90e, il égalise dans le temps additionnel avant de l'emporter en prolongations-, il parvient à renverser le tenant du titre, l’Ivoirien Xherdan, pour lui imposer un passage de témoins. Le public en transe salue la prouesse du champion malgache étonnant de sérénité tout au long de son parcours. Après avoir échoué en finale à Dakar, face au même adversaire, Rayan est sur le toit de l’Afrique, à l’issue d’une éprouvante odyssée. Le plus jeune eSportif sur la scène du OEE aura vaincu avec péril et triomphé avec gloire.

Le dernier tournant ! On connait les qualifiés à la grande finale du tournoi eFootball PES 2020 et c’est l’affiche de l’édition Dakar 2018 du Orange eSport Experience qui se réédite avec l’Ivoirien Xherdan qui va croiser le Malgache Rayan. Une belle occasion pour ce dernier de prendre sa revanche sur celui qui l’avait battu il y a un an, au King Fahd Palace de Dakar. Rayan s’est brillamment qualifié en finale, en disposant facilement du Tunisien Cesar, malgré le soutien constant du public largement acquis à la cause de ce dernier. Mais, avec une maitrise presque à la perfection de son équipe de la Juventus Turin, le jeune Malgache n’a pas offert de répit à son adversaire qu’il bat à l’aller comme au retour au terme de deux parties spectaculaires, à tel point qu’il finit par récolter l’admiration du public. Dans l’autre demi-finale, l’énième duel entre Xherdan et Sparta a viré à l’avantage du premier. L’Ivoirien, éliminé par le Marocain lors de l’édition spéciale du Caire, a repris les devants cette fois-ci et avec brio : deux victoires nettes et sans bavures. 2-0 à l’aller et 5-2 au retour auront permis à Xherdan de balayer Sparta pour s’offrir une deuxième finale consécutive en édition régulière, après qu’il a remporté l’édition de Dakar 2018 du Orange eSport Experience. L’affiche en finale, qui opposera donc le Malgache Rayan, étonnant de sérénité, au détenteur du trophée, Xherdan poussé par sa soeur, promet d’être étincelante. Une grande finale du tournoi eFootball PES 2020 à suivre en direct sur les différentes plateformes digitales de Orange Esport Expérience (Facebook, YouTube et Twitter).

Ils ont tenu leur rang ! Les favoris présents à la deuxième édition du Orange eSport Experience n’ont pas eu beaucoup de peine à confirmer leur statut lors des phases de poules. Le Malgache Rayan vice-champion d’Afrique, l’Ivoirien Xherdan, tenant du titre et 3e lors de l’édition spéciale du Caire, le Marocain Sparta, 3e à Dakar et finaliste malheureux au Caire et enfin le Tunisien Cesar qui, face à son public, a dignement remplacé le champion de l’édition spéciale Can 2019 au Caire, son compatriote YescopyXD, actuellement à Séoul (Corée du sud) où il prend part à la 11e édition des World Championship Gaming. Malgré des conditions de voyage rendues difficile par la très longue distance pour rallier Tunis, le jeune Rayan a rapidement pris ses marques en enchainant deux victoires respectivement face au Sénégalais TheBrain (2-0) et au Camerounais Hermann (2-1). Poussé par son public venu très nombreux, Cesar a démarré par deux belles victoires sur Sparta (5-2) et contre TheBrain (3-0) avant de se voir freiner par Xherdan (1-2). Ce qui ne l’empêchera pas de valider son ticket pour les quarts puis les demis en disposant de l’Algérien Mah-benseriah dans le duel des novices à la grande finale OEE. Les plus expérimentés du carré d’As sont donc l’Ivoirien Xherdan et le Marocain Sparta. Les deux se connaissent très bien pour s’être déjà croisés à Dakar en décembre 2018 et au Caire en juillet 2019. Jamais deux sans trois, leurs chemins ne pouvaient plus s’éviter, quand l’Ivoirien a disposé de Cesar, The Brain et Hermann tandis que Sparta se reprenait avec succès après avoir démarré du mauvais pied, par une défaite face à Cesar (5-2) et un nul face à… Xherdan (2-2) en poules. Le réveil en fanfare de Sparta s’est finalement fait aux dépens de TheBrain (2-1) du Burkinabé Batiou Junior (1-0). Les affiches des demi-finales, prévues ce dimanche, sont établies ainsi qu’il suit : Le Tunisien Cesar affrontera le Malgache Rayan, tandis que Xherdan et Sparta vont en découdre une nouvelle fois.

La grande finale panafricaine Orange eSport Experience a aussi son côté charmant à côté de l’esprit de compétition. En marge des premières joutes sur eFootball PES 2020, Street Fighter V et Asphalt, le public, venu très nombreux au Palais des Congrès de Tunis, a également eu l’occasion de replonger dans l’atmosphère de la fin des années 90 et du début des années 2000. En effet, dans le cadre du concept Orange Gaming Show, les organisateurs tunisiens ont mis en place tout un environnement de rétro gaming pour réveiller les souvenirs des plus de 30 ans tout en suscitant la curiosité des plus jeunes. Écrans de téléviseurs à l’ancienne, avec le dos arrondi, consoles première génération style Nintendo 64, manettes filaires, et les jeux qui vont avec, ceux qui ont fait le bonheur des ados d’alors, Mario Kart, Tekken, Golden, PES 2, avec toutes les vedettes de l’époque, Mario, Luigi, Donkey Kong et autres Roberto Larcos… A l’ancienne quoi ! Et le public a aimé. Mehdi, la quarantaine, est venu avec son fils âgé de 10 ans et plutôt fan de Fortnite. Mais, à la vue du dispositif rétro gaming, il n’a pu s’empêcher d’écarquiller les yeux pleins d’étoiles et d’essayer de convaincre son fils que… c’était vraiment mieux avant ! « Les manettes étaint plus légères; on était obligés de sortir des astuces de fou », se souvient-il, avant d’engager une partie de Mario Kart, en évitant les pièges et en visant le raccourci sur le circuit de la plage, sous le regard amusé de son fils qui se moque de l’interface avant de se rapprocher timidement de l’écran. « Juste pour essayer », glisse-t-il, comme s’il se reprochait de trahir sa Fortnite, le jeu de son époque. Une partie, puis une deuxième où il envoie avec réussite une grenade au véhicule de son père qui n’était pas loin de la ligne d’arrivée. Il lui chipe la première sur le fil, se retourne vers lui et lance, dans un éclat de rire espiègle : « C’est vrai que c’est pas mal ! ». Au sourire qu’il reçoit en réponse, il rajoute : « Mais ça ne vaut toujours pas Fortnite ». Eternel conflit de génération.

Vous commencez maintenant à vous habituer à la scène du tournoi panafricain Orange Esport Experience. Quel souvenir gardez-vous de la précédente édition ? C'était une édition extraordinaire pour moi, j'ai eu l'honneur de connaître les meilleurs eSportifs africains, venant de plusieurs pays. Il y avait des organisateurs de grand calibre et cela m’a permis de visiter les bons endroits du Caire. Mon meilleur souvenir, c'est certainement la victoire en finale et la bonne représentation de ma chère Tunisie. Vainqueur de l’édition spéciale de la grande finale panafricaine du tournoi Orange eSport Experience, vous voilà désormais à la conquête du monde. Dites-nous, comment avez-vous réussi le passage à cet échelon ? Grâce à Orange Esport Experience et ma victoire en finale, la Tunisie a constaté qu'il faut bien s'occuper de l'écosystème eSport dans notre pays. De ce fait, nous avons créé la Fédération qui a uni les associations existantes et de nouvelles associations ont été créées. Par la suite, nous avons arrangé les qualifications pour le tournoi international de l'IESF à Séoul et heureusement, c'était moi qui ai gagné les qualifications en eFootball PES2020 afin de représenter mon pays. Six mois après votre dernier sacre sur la scène continentale, qu’avez-vous amélioré dans votre jeu ? En effet, j'ai amélioré ma défense et mes coups de pied arrêtés. De plus, j'ai essayé de mieux comprendre les tactiques avancées pour mieux les utiliser et pour garder l'équilibre entre défense et attaque mais aussi veiller à ce que les joueurs gardent leurs conditions physiques jusqu'à la fin du match. Que vous a apporté cette expérience du tournoi panafricain Orange eSport Experience ? Cette expérience a changé ma vie et c'était mon premier grand pas vers le professionnalisme en eSport. Je suis devenu connu, président d'une association eSport et représentant de la Tunisie ainsi que tout le continent Africain dans les grands tournois. De plus, j'ai eu la chance de connaître les joueurs de PES africains et les fameux organisateurs Africains tel que Serge Thiam, Oliver, Boubacar, René, Igor, Alix Dulac... C'était vraiment une expérience très bénéfique. Après avoir côtoyé la crème du continent, vous êtes maintenant au contact d’autres joueurs venus de divers horizons, sur la scène mondiale. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le niveau des joueurs que vous avez affronté dans le cadre du tournoi Orange eSport Experience ? Notre niveau en Afrique sur PES est généralement passable mais nous avons quelques très bons joueurs comme Sparta, Xherdan et Rayan. Avec beaucoup plus de travail et de persévérance, nous pourrons participer dans les tournois internationaux et viser les titres internationaux mais avant tout nous devons participer aux tournois mondiaux et ne se limiter pas à jouer qu’entre africains. À votre avis, qu’est ce qui fait principalement défaut aux eSportifs africains pour se mesurer à ceux des autres continents, européens et asiatiques, surtout ? À mon avis, il nous manque plus de sélectivité, ceux qui gagnent les tournois nationaux pour représenter leurs pays doivent être dignes de participer, ils doivent jouer contre des centaines de joueurs dans leurs pays et tous les participants doivent être de vrais gamers avec leurs consoles ou PC à la maison et avec une connexion internet de qualité et un très bon niveau, en travaillant dur. En résumé, les eSportifs ne doivent jamais se satisfaire de leurs niveaux, il faut s'améliorer chaque jour et les organisateurs des tournois nationaux doivent garantir une difficulté énorme pour gagner afin d'avoir un représentant très solide comme ce qui s'est passé au Maroc lors de leur dernière qualification à l'OEE Tunis 2019. La ville de Tunis va accueillir l’édition 2019 de la grande finale panafricaine du tournoi Orange eSport Expérience. Vous n’y serez pas cette fois-ci, mais on suppose que vous allez observer ce qui s’y fera, non ? Bien sûr que je suivrai tout l'événement. D'abord, c'est dans mon pays que c'est organisé. Puis, mon pays y participe. De plus, c'est mon ami Ayoub "Cesar" Wannessi qui va combattre pour défendre mon titre à ma place. Et enfin, la qualité de streaming de l'événement sera certainement magnifique et ça me fera plaisir de le regarder. Des regrets de ne pas y être ? Honnêtement, j'ai des regrets d'avoir choisi de participer à l'IESF au lieu de OEE car j'avais l'opportunité d'être le premier à gagner OEE 2 fois consécutives mais je pense que nous devons parfois sacrifier ce qu'on veut faire en choisissant ce que nous devons expérimenter pour nous améliorer et quitter la 'Confort zone' vers d'autres challenges plus durs. Quels conseils donneriez-vous aux joueurs qui seront en lice à Tunis, notamment ceux qui participent pour la première fois ? Il faut combattre pour la première place et bien représenter leurs pays. OEE est le plus grand événement gaming en Afrique et ils doivent en profiter pour commencer leurs carrières professionnelles sur une bonne base. Vous vous êtes frottés à certains des champions qui seront eux à Tunis. Quel est celui qui t’a le plus impressionné lors de vos face-à-face ? C'est Sparta qui est à mon avis le plus fort mentalement et tactiquement, il est constamment dangereux dans son jeu et il mérite d'être triple champion du Maroc, pays où les joueurs PES sont très durs à battre. Aujourd’hui, quels sont vos prochains challenges par rapport au eSport ? Mon prochain challenge c'est d'être au podium dans un évènement international en eFootball PES. Un dernier message à tous les eSportifs du continent africain ? Travaillez dur et sachez que le futur est pour l'eSport alors soyez forts et visez la brillance à l'échelle mondiale. Orange Esport Experience est la base et le point de départ de tout Africain qui souhaite exceller alors qu'elle soit votre premier objectif et bonne chance à tout le monde.

A quelques heures du démarrage du tournoi, les as de la manette sont dans une concentration maximale, même si les plus taquins d’entre eux, se font quelques blagues et se rappellent les meilleurs souvenirs de la première édition régulière de Dakar 2018 ou encore de l’édition spéciale CAN Caire 2019. Une séance de shooting photos, un briefing mené par Boubacar Niang, Serge Thiam et les chefs des délégations pays, puis un discours de bienvenue de Issa Sène, Manager sponsoring OMEA, pendant que les équipes d’Odessa s’affairent aux derniers réglages. Aucun détail n’est négligé. Le public tunisien n’est pas en reste. Visiblement grands fans d’eSport, ils sont déjà des dizaines à assaillir, très le palais des Congrès pour assister à l’évènement. Les champions de huit (8) pays Orange (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Madagascar, Mali, Maroc, RD Congo, Sénégal), ceux du pays organisateur, la Tunisie, et ceux des deux pays invités, l’Algérie et le Gabon, sont présents dans la capitale tunisienne depuis plusieurs jours pour disputer la grande finale panafricaine du tournoi Orange eSport Experience, qui se tient les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019, au Palais des Congrès de Tunis. Trois jeux sont au rendez-vous en eFootball, combat et course automobile : PES 2020, Street Fighter V et Asphalt 9. Stress, passion, tension, émotion, fair-play et fraternité, sont attendus ! Aux champions de jouer !

Vous participez, pour la première fois, à la scène du tournoi panafricain Orange Esport Experience. Avez-vous eu des échos de la précédente édition ? Oui, j’en ai beaucoup entendu parler. J’en ai eu beaucoup d’échos très favorables, venant notamment du champion sortant, YescopyXD qui est un ami et qui m’a dit beaucoup de bien de cette grande finale panafricaine Orange eSport Experience. Du coup, même si je n’ai pas pris part aux éditions précédentes, je savais déjà à peu près à quoi m’attendre. Le niveau est très relevé et vous jouez à domicile. Cela vous met-il un peu plus de pression ? Je suis content de participer à ce tournoi et la raison pour laquelle je participe, c’est la première place. J’adore gagner et j’aime les challenges relevés comme celui-ci. Vous êtes eSportif depuis quand ? Je joue à PES depuis 15 ans maintenant mais ce tournoi Orange eSport Experience sera ma toute première expérience internationale. La première compétition d’envergure à laquelle j’ai pris part, c’était la PES League Tunisie 2019 et je l’ai gagnée, face à YescopyXD justement. À votre avis, qu’est ce qui fait principalement défaut aux eSportifs africains pour se mesurer à ceux des autres continents, européens et asiatiques, surtout ? Je ne sais pas pour les autres pays mais chez nous en Tunisie, je pense qu’il nous faut encore un meilleur débit Internet pour pouvoir nous mesurer à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Nous avons également besoin que d’autres sponsors viennent, à l’image de ce que fait Orange, appuyer le mouvement eSportif, ce qui permettrait d’avoir encore plus de compétitions d’envergure. Quel est votre surnom ? Pourquoi l’avez-vous choisi ? Le surnom que j’ai choisi est Cesar, parce que je suis gardien de but et c’est un nom qui me suit depuis longtemps, du temps du gardien de but brésilien Julio Cesar qui était à l’Inter Milan. J’étais un grand fan de lui. Quelles sont vos principales forces sur eFootball PES 2020 ? Ma force, c’est l’attaque. Et quelles sont vos principales faiblesses ? C’est le stress, la gestion des émotions pendant les matchs. Après cette grande finale panafricaine, quels sont vos prochains challenges par rapport au eSport ? Remporter la Pes League Tunisie et le championnat national. Un dernier message à tous les eSportifs du continent africain ? Je suis très heureux d’avoir l’opportunité d’être en contact avec des champions venus d’autres pays. Cela nous permet à tous de relever notre niveau et d’aller, pourquoi pas, à la conquête d’autres horizons. Je souhaite que nous portions le eSport africain à un niveau très relevé pour que nous soyons considérés au même titre que les champions des autres continents. Bonne chance à tous et je suis très ravi de faire partie de cette aventure.

Sur le tournoi eFootball PES2020, c’est le très expérimenté Mehdi Taargi alias Sparta qui une nouvelle fois, portera le flambeau, avec l’ambition de le hisser encore plus loin que lors de l’édition spéciale Caire 2019, c’est-à-dire donc au sommet du podium puisque Mehdi Taargi avait été battu en finale dans la capitale égyptienne par le Tunisien YescopyXd. S’il n’aura pas l’occasion de prendre sa revanche sur ce dernier, absent de la grande finale panafricaine qui se disputera les 14 et 15 décembre chez lui à Tunis, Mehdi Taargi pourrait toutefois se contenter d’une victoire sur les terres de son bourreau lors de la finale cairote. Il est sûr qu’une victoire ici lui permettrait de savourer une revanche par procuration. Ce qui l’est moins, c’est de savoir si Cesar, le champion local qui a remplacé YescopyXd, lui laissera le soin de repartir avec la victoire finale, sans compter les champions venus des autres pays, à l’instar de Xherdan de la Côte d’Ivoire. Pour le jeu de combat Street Fighter V, le Maroc alignera Mehdi Oumanzou alias Darksword qui a réussi l’exploit d’éliminer de la course le célèbre Freezer, finaliste malheureux lors de l’édition Dakar 2018 remportée par le Camerounais HSN, qui lui, est bien présent à Tunis. Présent et… averti de la menace Darksword. Et enfin, sur Asphalt 9, ce sera à Mehdi Amrani de se faire un nom à l’instar de ses deux autres compatriotes et homonymes. Cela passe par une victoire sur le célèbre et très convoité jeu de course automobile.

Vous commencez maintenant à vous habituer à la scène du tournoi panafricain Orange Esport Experience. Quel souvenir gardez-vous de la précédente édition ? J'ai eu des beaux souvenirs avec les frères au Caire. Nous nous sommes bien amusés là-bas, on a vraiment pris plaisir à jouer et à être ensemble, chacun représentant fièrement sa nation mais le tout dans la plus grande cordialité, dans un total esprit de fair-play. En tant qu’eSportif, c’est une expérience qu’on souhaite revivre chaque année. En revenant ici, qu’avez vous amélioré dans votre jeu depuis lors ? Personnellement, je pense que j'ai amélioré mon style de jeu. J'ai changé un peu mon approche tactique des matchs pour m'adapter au jeu, aux dernières mises à jour… Àvotre retour au pays, qu’est-ce que vous apporté votre participation à l’édition précédente ? Honnêtement, c’est une expérience qui m'a vraiment aidé dans ma carrière. Vous êtes eSportif depuis quand ? J'ai commencé à jouer en 2002. J’ai joué à plusieurs jeux de plusieurs catégories. J'aime bien rester devant la console PlayStation jusqu’à finir les jeux, surtout les jeux en solo. Avant, je ne savais pas jouer en ligne sur les jeux surtout la PES. Comment a commencé votre histoire avec le eSport ? La première compétition officielle à laquelle j’ai pris part, c’était le tournoi préliminaire au Maroc qui m’a qualifié pour la grande finale panafricaine Orange eSport Expérience à Dakar, au Sénégal (décembre 2018), qui était donc ma première expérience internationale. Prendre part à ce type de compétitions m’a permis de me mesurer à de véritables pros sur PES. Avec beaucoup d'entrainement, j'ai gagné deux championnats consécutifs au Maroc. Cela signifie beaucoup pour moi, même si je travaille, j'étudie, mais la manette m'aide à gérer le stress et à me détendre. À votre avis, qu’est ce qui fait principalement défaut aux eSportifs africains pour se mesurer à ceux des autres continents, européens et asiatiques, surtout ? Good question ! C’est une très bonne question. À mon avis les autres continents se donnent plus de chances, mettent sur pied plus des compétitions, surtout offline, plus d’évènements… Cela permet à la communauté eSport d’être plus grande. En Afrique, sur toute l'année, on a juste une seule compétition internationale d'envergure et régulière, c’est le tournoi panafricain Orange eSport Expérience. C’est difficile pour les joueurs d’améliorer leur niveau par rapport aux autres mais également de grandir en nombre exponentiel. Donc je pense qu’il faut songer à multiplier les tournois de la trempte de Orange eSport Experience, créer plus d’événements, plus de tournois, chaque année. Quel est votre surnom ? Pourquoi l’avez-vous choisi ? Je m'appelle Mehdi Taargi, mais mon surnom c’est SPARTA. C’est un surnom que j’ai choisi parce que j’aime bien les Spartiates, comme dans le film 300. Dans les jeux, j’aime la force, l’agressivité, la férocité et quand je joue, j'applique ça jusqu'à la dernière seconde. Je ne m’avoue jamais vaincu. Quelles sont vos principales forces sur eFootball PES 2020 ? Mes principales forces, ce sont les contres attaques et le jeu de possession, ou tiki taka. Et quelles sont vos principales faiblesses ? Je pense que c’est lae gestion de la défense parce qu’elle est compliquée sur PES 2020. Après cette grande finale panafricaine, quels sont vos prochains challenges par rapport au eSport ? Mes prochains challenges sont d’intégrer les PES Leagues et WESG. Un dernier message à tous les eSportifs du continent africain ? Je veux dire merci à Orange pour la parfaite organisation que j'ai vue depuis la première édition. Mais aussi merci à chacun des eSportifs. Tout le monde se donne main dans la main, malgré l’esprit de compétition, on sait qu’on doit chacun multiplier les efforts à l’image de Orange qui nous a mis dans des conditions idéales pour jouer, pour rencontrer d’autres pros...

Hôtes de la précédente édition régulière du Orange Esport Experience, qui s'est tenue en décembre 2018 à Dakar, les représentants du Sénégal devront, cette fois-ci, jouer à l'extérieur. A Tunis, "Les Lions" de la manette vont présenter une équipe en compétition sur deux tableaux. Ibrahima Scoop, étudiant en Médecine, portera ainsi les ambitions du pays de la Teranga sur le tournoi eFootball PES2020, tandis que son compère Babacar Mbaye Dramé, un jeune âgé de 20 ans et passionné de eSport, sera chargé de conduire sur Asphalt 9 ses talents de driver. Les deux jeunes sénégalais se sont qualifiés le week-end dernier à Dakar lors du Gaming Tour organisé en marge du Dakar Digital Show, dans leurs spécialités respectives et ils nourrissent clairement l'ambition de faire largement mieux que lors de la première édition du tournoi panafricain Orange Esport Expérience, en espérant que le fait de jouer loin de leurs bases leur ôtera la pression qu'il peut y avoir d'évoluer devant son propre public. La grande finale panafricaine aura lieu les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019 au Palais des Congrès de la capitale tunisienne. Les champions venus de plus d'une dizaine de pays vont s'affronter à la manette sur les jeux de combat Street Fighter V, eFootball PES 2020 et course automobile Asphalt 9.

L’eSport s’est imposé dans l’écosystème digital au point de devenir la première industrie culturelle dans le monde et ce, devant le Cinéma ! Avec le jeu vidéo, l’eSport a aujourd’hui dépassé le cadre du simple divertissement. Si l’Afrique pèse encore moins de 1% du marché mondial, il n’en demeure pas moins que son potentiel croit à une vitesse exponentielle avec un nombre de gamers qui en fait un véritable vivier, au point que l’organisation de grands tournois prend également une courbe ascendante. DAKAR, LE DÉCLIC L’émergence d’un tournoi d’envergure panafricaine de la trempe de Orange eSport Experience participe grandement à booster le secteur. En effet, en quatre ans de présence dans l’eSport, Orange s’est imposé comme le promoteur majeur en Afrique, pour servir de pont entre l’eSport et la transformation digitale. L’aventure a commencé timidement en 2015, dans quelques pays autour de compétition Asphalt sur tablette (Gameloft). Puis, dès l’année suivante, l’Esport prend un élan notable avec une exposition favorisée par la plateforme dédiée www.esportexperience.orange.com. En 2017, l’envol est pris à travers l’organisation des deux premières compétitions panafricaines eSport : l’Orange Football club eSport qui s’est tenu en marge de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Gabon 2017) et l’Africa Games Show. A partir de l’année dernière, la tendance de nette progression de l’eSport se confirme avec son adoption dans plusieurs pays du foot print. Chez Orange, l’expérience réussie de l’édition de Dakar (décembre 2018) du tournoi dénommé « grande finale panafricaine Orange eSport Experience » conduit à une réelle prise de conscience des décideurs. CONVICTION DES JOUEURS : LE JEU EN VAUDRA LA CHANDELLE Les joueurs ressentent directement les retombées, en termes de notoriété et d’opportunités. « Après OEE 2018 (Orange eSport Experience) je me fais remarquer par la structure Bunker E-Sport qui aujourd’hui me sponsorise et c’est d’ailleurs grâce à cette structure que j’ai pu participer à mon tout premier CPT : le SEA Major2019 », se réjouit ainsi le Camerounais Houssein Sali alias HSN, un des grands noms du continent au Street Fighter V. Autre jeu, autre joueur et autre pays, mais toujours le même constat. L’Ivoirien Vledet Maninka Jean Claude Hermann, deux fois sur le podium du tournoi eFootball PES, se considère comme un véritable professionnel depuis sa participation au tournoi de Dakar qui a sonné comme un déclic. « Je suis devenu eSportif professionnel, sponsorisé par Pizza DouDou… », jubile-t-il, sans oublier de mentionner qu’avec plus d’efforts dans les infrastructures, l’Afrique devrait faire partie du game dans les années à venir. « L'Afrique a du talent mais comment expliquer qu'il n'y ait pas de Pes League spéciale Afrique ? D'une autre part, nous voyons les efforts faits par Orange pour faire évoluer les choses », note le champion ivoirien. LA RÉVOLUTION DU MOBILE COMME SOCLE Si l’on en croit Serge Thiam, expert eSport, de 23 millions de joueurs il y a quatre ans, l’Afrique dénombre aujourd’hui pas moins du demi-milliard de gamers ! Forte de sa population très jeune et dynamique, le continent devrait, dans les années à venir, constituer un centre névralgique dans le domaine vidéoludique, en s’appuyant notamment sur l’impressionnante poussée des smartphones et autres tablettes, constituant une alternative magique à la difficulté de l’équipement traditionnel. En témoigne l’engouement autour de la première édition d’Orange eSport Experience organisée à Dakar. L’enjeu est réel puisque derrière l’aspect ludique souvent mis en lumière, se cache une énorme mine d’opportunités avec plus d’une vingtaine de métiers très rentables qui tournent autour du eSport et pouvant créer, à terme, des millions d’emplois dans le continent africain. Cela va du joueur professionnel au commentateur eSport, en passant par les contents manager, les streamers, les agents de joueurs, les analystes de données, les éditeurs et autres designers… La contrainte majeure reste l’accès à Internet, incontournable pour aborder les exigences modernes du gaming et véritable trait d’union entre les différents aspects du jeu. Et c’est là que les attentes envers les opérateurs de téléphonie et autres fournisseurs d’accès à Internet sont grandes. À eux d’offrir aux joueurs les conditions idéales de performance afin de rivaliser avec ce qui se fait de mieux dans le monde…

Tout comme le Cameroun, le Burkina Faso a également fini de cocher sur une liste ses trois ambassadeurs à la grande finale panafricaine du tournoi Orange Esport Experience qui se tiendra les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019, au Palais des Congrès de Tunis. Après des joutes très disputées, à l’espace Dieudonné de Ouagadougou, le «Pays des Hommes intègres» sera représenté par le trio Romuald Nebie, Belko Salmar Diallo et Yassine, qui vont ainsi représenter le Burkina Faso, respectivement sur les tournois eFootball PES 2020 et Street Fighter V. A noter que Romual Nebie alias Bastiou Junior, demi-finaliste, au Caire, en Egypte, lors de l’édition spéciale organisée en marge de la Coupe d’Afrique des Nations de football enchaine avec une deuxième qualification à un tournoi panafricain eFootball PES 2020. Il tentera de faire mieux que sa quatrième place en terre égyptienne.

Nous connaissons désormais tous les qualifiés pour le compte du Cameroun, désignés à l'issue du "National Caravan 2019". La délégation des «Lions indomptables» de la manette sera présente sur les trois plateformes de la grande finale panafricaine Orange Esport Experience, qui se tiendra les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019, au grand Palais des Congrès de la capitale tunisienne. En plus de Houssein Sali alias HSN, sans doute le plus célèbre des ambassadeurs Esport du Cameroun, qualifié une nouvelle fois pour défendre son titre au challenge du tournoi de Street Fighter V, nous aurons également Nongni Emmanuel Suki pour la course Asphalt 9 et Bontondo Herman qui sera de la partie pour tenter de créer la surprise au tournoi eFootball PES 2020 devant des favoris à l’instar de son homonyme de la Côte d’Ivoire, Vledet Maninka Jean Claude Hermann alias Xherdan. Une tâche qui s’annonce forcément très ardue…

Vous commencez maintenant à vous habituer à la scène du tournoi panafricain Orange Esport Experience. Quel souvenir gardez-vous de la précédente édition ? "Mon dernier Orange Esport Experience, c’était au Caire. Le souvenir que j’en garde reste bon malgré la 3e place qui était loin des objectifs que je m’étais fixés." En revenant ici, qu’avez vous amélioré dans votre jeu depuis lors ? "J'ai surtout beaucoup appris sur le plan de la concentration et du mental." A votre retour au pays, qu’est-ce que vous apporté votre participation à l’édition précédente ? "Cette édition spéciale qui s’est tenue au Caire a donné beaucoup de courage aux gamers ivoiriens pour mieux travailler afin d’être toujours les meilleurs et je tiens à remercier le groupe Orange qui nous aide dans ce sens." Vous êtes esportif depuis quand ? Comment a commencé votre histoire avec le eSport ? "A mes débuts avec la console, mes parents n’étaient pas pour parce que c'était souvent sujet de palabres entre les jeunes, que les parents voyaient comme des voyous ou des gens qui allaient se détourner des études à cause des jeux… Aujourd’hui, je suis gamer pro, je participe régulièrement à des tournois internationaux et j’ai même un sponsor. Je suis eSportif professionnel depuis un an mais j'ai commencé à jouer en 2003, quand je n'avais que 6 ans, en suivant les grands frères. Eet c'est par la suite que mon frère ainé a décidé de nous acheter une console de jeu." A votre avis, qu’est ce qui fait principalement défaut aux eSportifs africains pour se mesurer à ceux des autres continents, européens et asiatiques, surtout ? "Pour moi, c'est une bonne qualité de connexion à internet qui constitue notre principal défaut dans le continent. L'Afrique a du talent, mais comment expliquer qu'il n'y ait pas de Pes League spéciale Afrique par exemple ? D'une autre part, nous voyons les efforts faits par le groupe Orange pour faire évoluer les choses, mais il faut que les autres composantes du gaming en fassent de même." Quel est votre surnom ? Pourquoi l’avez-vous choisi ? "Je m’appelle Vledet Maninka Jean Claude Hermann. Mon surnom, c'est Xherdan. J'ai décidé de garder celui là parce que j'aime le joueur (Xherdan Shaqiri) et quand je jouais encore à la Ps2 , il était au Fc Bayern Munich et c'était mon joueur surprise, qui marquait tout le temps malgré que j'avais Lewandoski, Robben, Ribery ou Müller." Quelles sont vos principales forces sur eFootball PES 2020 ? "Je trouve que ma force dans cette nouvelle édition, c’est de savoir maîtriser les joueurs et mémoriser leurs points forts et faibles." Et quelles sont vos principales faiblesses ? "La concentration, je trouve que c’est mon gros péché." Après cette grande finale panafricaine, quels sont vos prochains challenges par rapport au eSport ? "Mes prochains challenges, c'est de défier les meilleurs qui sont dans les autres continents et de participer à la Pes League." Un dernier message à tous les eSportifs du continent africain ? "Mon message sera d'encourager les eSportifs et tous ceux et celles qui travaillent à l'avancement du eSport en Afrique. Démontrons, par nos performances, que notre continent a des pépites qui demandent juste à être encadrées."

Madagascar a ses deux porte-drapeaux pour la grande finale panafricaine Orange Esport Experience, prévue les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019 au Palais des Congrès de Tunis. La Grande Île va se présenter dans deux des trois compétitions en lice : eFootball PES 2020 et Street Fighter V. Pour la première, ce sera le très jeune (16 ans) mais tout aussi expérimenté Rayan Mamitiana Herilanto Ralainaivo qui viendra tenter de faire mieux que lors de son passage à l’édition 2018 de Dakar dont il avait été finaliste malheureux du tournoi eFootball PES 2019, s’inclinant, les armes à la main, face à l’impressionnant Vledet Hermann alias ‘‘Xherdan’’. Reverra-t-on le bouillant duel de l’année dernière ? Cela reste dans l’ordre du possible d’autant plus que Xherdan est également qualifié pour les couleurs de la Côte d’Ivoire et défendra donc son titre obtenu à Dakar. Toujours est-il que Rayan, qui continue de garder la main sur son territoire à Madagascar, a davantage gagné en «Esport Experience» après avoir brillamment participé aux tournois de Dakar et du Caire, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. En plus de Rayan, l’Arena d’Ivandry a également consacré la qualification d’Andry Tahina Haridzery plus connu sous le sobriquet d’Outlist. Cette fois-ci, il sera donc bien sur la liste des qualifiés après avoir manqué le tournoi précédent à la grande surprises des observateurs du Esport malgache chez qui Outlist est considéré comme un véritable phénomène de la manette pour le jeu du Street Fighter V, mais qui peine parfois à avoir la même régularité que Rayan, par exemple. Est-ce par excès de confiance qu’il a manqué l’édition de Dakar alors qu’il était vu comme l’archi favori au niveau local ? Ses prestations attendues à Tunis permettront de se faire une idée plus claire, mais, ce qui est sûr c’est qu’il devra arriver avec une concentration maximale pour réussir à décrocher le trophée qui sera naturellement très disputé par la crème des esportifs du continent !

Il sera encore là ! Présent depuis la toute première édition du Orange Esport Experience, Xherdan ne manque plus un rendez-vous majeur du calendrier esportif du continent. Le champion ivoirien a encore décroché son ticket pour représenter le pays de la Lagune Ebrié au tournoi de football en Pro Evolution Soccer (PES 20) de la deuxième édition de la grande finale panafricaine, qui aura lieu à Tunis, les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019. Après avoir remis la main au tournoi de son pays, le joueur aux chaussures en plastiques et à la tête peroxydée sera donc dans la capitale tunisienne pour défendre son titre acquis lors de la première édition à Dakar il y a un an. Classé troisième à l’édition spéciale Egypte 2019 qui s’est tenu au Caire en marge de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Xherdan tient aussi une nouvelle occasion de prendre une petite revanche après qu’il a été sorti en demi-finale, par le Tunisien Mohamed Mabrouki alias Med Amine. Après la Côte d’Ivoire, les autres pays Orange vont également organiser leurs tournois pour désigner leurs représentants respectifs, qui seront qualifiés pour la grande finale panafricaine Orange Esport Experience 2019, deuxième édition du genre !

A l'instar de l'Ivoirien Xherdan, qui représentera son pays pour le tournoi eFootball PES 2020 à la grande finale panafricaine Orange Esport Experience, on connait également le porte-drapeau du Cameroun, pour le tournoi de Street Fighter V. Il s'agit de l'impressionnant HSN, qui, comme Xherdan, sera dans la capitale tunisienne pour défendre son titre acquis il y a un an, à Dakar. Houssein Sali, de son vrai nom, HSN est déjà un des grands noms du eSport en Afrique par la régularité de ses performances dans son jeu de combat favori. L'année dernière, dans une des finales les plus spectaculaires, le jeune camerounais était à bout du Marocain Freezer, pourtant une des grandes vedettes africaines du Street Fighter V. Cette fois-ci, en Tunisie, il est clair que HSN ne viendra pas dans la peau d'un outsider et la carte de la surprise ne pourrait pas jouer en sa faveur puisqu'il fera partie des plus attendus. Tant mieux pour ce champion qui semble aimer cette poussée d'adrénaline. Le grand Palais des Congrès de Tunis l'attend avec impatience, pour la deuxième édition de la grande finale panafricaine du tournoi Orange Esport Experience prévue les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019.

Orange Esport Experience est de retour ! Pour la deuxième grande finale du tournoi panafricain d’Esport, c’est le grand Palais des Congrès de Tunis qui sera hôte de l’événement, prévu les samedi 14 et dimanche 15 décembre 2019. Après Dakar, en décembre 2018, c’est donc la capitale tunisienne qui est à l’honneur pour la deuxième édition du rendez-vous continental phare du Esport. Pendant trois jours, les champions venus d’une quinzaine de pays différents – une douzaine lors de la précédente édition - vont en découdre, manettes aux mains, pour occuper les premières loges du podium panafricain, mais aussi et surtout pour s’affirmer davantage sur la scène du Esport africain dont les acteurs se démultiplient d’année en année pour réduire l’écart avec les autres continents, notamment européen et asiatique. Ainsi, au-delà de l’esprit de compétition, il s’agira également d’un rendez-vous majeur d’échanges et de découvertes autour des enjeux du sport électronique en Afrique. Avec des pratiquants qui, au fil des éditions, régulières comme spéciales, se préparent aux exigences du professionnalisme dans un secteur en plein essor dans le monde entier. Si le nombre de pays participants est revu à la hausse, par rapport à l’édition de Dakar 2018, la palette de jeux a, pour sa part, été réduite de quatre à trois. Ainsi, il n’y aura pas de joutes sur Arena of Valor, mais les trois jeux phares que sont Street Fighter V en combat, PES2020 en eFootball et Asphalt 9 en course automobile. De quoi déchainer les foules de supporters de nos différents champions venus de divers horizons. A Tunis, la ferveur et la passion seront naturellement attendues, tout au long du tournoi !